mercredi 29 janvier 2014

Mon principal objectif d’apprentissage et mon plus grand défi

Aujourd’hui, je porte ma réflexion sur l’utilisation des tics en contexte d'orthopédagogie. Comme la plupart des jeunes adultes et des adultes de mon époque, l’utilisation des tics est très présente dans ma vie. Lorsque je dois communiquer avec un camarade de classe ou un collègue de travail, j’utilise l’ordinateur pour leur envoyer un courriel. Dans ma future profession, mon principal défi est d’intégrer les tics au quotidien.

Lorsque je naviguais sur le web, je suis tombé sur un article du Réseau d’information pour la réussite éducative (RIRE) qui présentait une étude sur les orthopédagogues et leur niveau d’intégration des tics. Dans cet article, on pouvait constater « [qu’] un peu plus du quart des orthopédagogues sondés affirment utiliser fréquemment les TIC dans un but de différenciation pédagogique. Très peu de projets de coopération avec les pairs, de collaboration ou de partage d’expertise sont réalisés à l’aide des TIC. »[1]

Dans un contexte scolaire, les réalités sont différentes. Souvent, le matériel disponible est désuet, les logiciels dont les élèves ont besoin ne sont pas toujours disponibles et le nombre d’ordinateurs est insuffisant2. Certains milieux éprouvent de la difficulté à d’exploiter les tics et les aides technologiques ce qui empêche les élèves de continuer à se développer et à réussir dans le cadre scolaire.[2]

Pour moi, l’utilisation des tics est relativement facile. Même lorsque je ne connais pas un logiciel, je l’explore et cela m’amuse. Quand vient le temps d’intégrer les tics avec les élèves en difficulté, je ne sais plus comment m’y prendre. Je sais que certains logiciels sont disponibles pour que les élèves réussissent davantage. Mon objectif pour réussir à intégrer les tics dans ma pratique est de créer des projets en lien avec les tics dans les classes où j’irai faire des animations. Ainsi, les élèves seront mis en contact avec les tics et ils apprendront à les manipuler comme je l’ai appris. Dans un contexte de petit groupe de travail, je crois que je pourrai permettre aux élèves d’utiliser mon ordinateur pour aller sur des sites interactifs et manipuler les programmes d’aide s’ils n’ont pas déjà recourt à des ordinateurs portables.


2 commentaires:

  1. Merci Odile pour ton billet. Je l'ai trouvé très intéressant. J'ai aimé en apprendre un peu plus sur l'utilisation des TIC chez les orthopédagogues. Je ne savais pas qu'elles les utilisaient surtout dans un but de différenciation. Je crois qu'on nous parle souvent de faire des projets EXTRAORDINAIRES pour intéresser les enfants, mais on oublie que ces outils sont importants et nécessaires pour contrer les difficultés de certains élèves. J'ai trouvé un article intéressant justement à ce sujet. Je te laisserai le lien.

    Ensuite, j'ai trouvé très intéressant que tu apportes le facteur du milieu scolaire pour ce qui est des subventions. À mon dernier stage, j'ai pu assister à une réunion où les enseignants devaient se positionner à ce sujet. Il était difficile pour ceux-ci de se décider entre l’installation de tableaux blancs interactifs ou rafraîchir le laboratoire informatique. Je me suis donc questionné sur les possibilités d'insérer autant les TIC dans notre pratique vu le matériel souvent désuet dans les écoles.

    Bref, je trouve ton billet réflexif très intéressant. Merci de nous avoir partagé ces informations.
    Article concernant les TIC

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