Cette
semaine, je suis tombée sur un article très intéressant. Cet article s’intitule
« A l’école,
Twitter parie sur cent ans de pédagogie ». Dans cette publication du 11
mars 2013, on nous parle de l’utilisation de Twitter en classe.
On nous indique
que malgré qu’elle soit « insolite en apparence, l’utilisation de ce
réseau social dans l’apprentissage du français repose sur un enseignement
développé il y a près d’un siècle. »
Je vous explique.
Pour certains,
Twitter n’est que la mise à jour de différentes structures d’écriture. La forme
d’écriture brève existe depuis des lunes. Nous n’avons qu’à penser au Haïku : le petit poème japonais. Vous
n’avez qu’à penser aux différents proverbes que vous connaissez et que vous
entendait sur une base plus ou moins régulière. Malgré que ces phrases soient brèves,
elles ne sont pas dénuées de sens. C’est du moins ce qu’en pense l’écrivain Jean-Yves Fréchette.
Plusieurs
enseignants utilisent déjà Twitter tout autour du globe. Selon eux, ce réseau
social permet aux élèves d’écrire des petites phrases, mais surtout leur permet
d’être lus et « retweetté ». L’écriture des petites phrases permet
aux élèves moins habiles avec l’écriture de se familiariser avec le nouvel outil
de communication. Plus ils l’utiliseront, meilleurs ils deviendront et plus
motivés ils seront.
Les enseignants
qui utilisent déjà Twitter peuvent, à l’aide des mots clés, suivre leurs élèves.
Les élèves de la classe peuvent se suivre et se « retweeter » des
compositions. Ils ne sont pas les seuls, les classes avoisinantes peuvent aussi
les suivre, de même que les élèves de l’école voisine. Ainsi, tous les élèves
peuvent voir les productions de chacun et chacun peut republier les travaux de
chacun. Lorsque leurs productions sont twittées à nouveau, les élèves
ressentent une énorme fierté.
Pour
conclure, je ne croyais pas que les réseaux sociaux pouvaient être utilisés en
classe. Je suis très conservatrice à ce sujet. Mais aujourd’hui, j’ai découvert
qu’il pouvait y avoir une place pour le changement et l’informatisation des
procédés. Comme nous l’avons vu, créer des « tweets » n’est pas
différent que de construire des poèmes, des haïkus
et des proverbes.
Je vous
invite à aller lire l’article « A l’école, Twitter parie sur cent ans de pédagogie ». Voici le lien
pour vous y rendre :
Salut Odile!
RépondreSupprimerD'abord je tiens à te dire que j'ai bien aimé lire ton billet sur les réseaux sociaux. Comme toi, je suis très conservatrice concernant les réseaux sociaux et les enfants! J’ignorais qu’il était possible d’intégrer un site comme Twitter dans des classes. Par contre, j’ai pris le temps d’y penser un peu et j’ai réalisé qu’il est vrai que l’écriture d’une pensée en courtes phrases peut grandement aider les élèves qui ont une difficulté d’apprentissage à s’exprimer plus facilement. Aussi, j’ai aimé ce que tu as mentionné concernant l’estime de ces élèves lorsqu’ils voient leurs commentaires se faire ‘’retweeter’’ par d’autres élèves. C’est vrai que cela peut aider les élèves à avoir confiance en eux et avoir davantage confiance en leur capacité. Bref, il est important d’évoluer avec les élèves et d’être à l’affut des nouvelles technologies, réseaux sociaux et intérêts de nos élèves afin d’être en mesure de créer un lien considérable pour ensuite pouvoir les aider adéquatement.
Bonjour Odile,
RépondreSupprimerEn tant que personne qui ne connait pas du tout twitter, j’ai trouvé ton article très intéressant, car tu as su verbaliser des arguments très pertinents qui remettent en doute l’opinion que j’avais de ce réseau social. Je voyais uniquement Twitter comme une plateforme où les gens, surtout des personnalités connues, partageaient des petites pensées ou des anecdotes sans grande pertinence.
Il se trouve que je me trompais. J’ai beaucoup aimé l’article que tu as présenté et la profondeur que tu donnes à l’utilisation de Twitter. Je crois qu’il pourrait effectivement être intéressant de l’utiliser pour permettre aux élèves en adaptation scolaire de partager des informations ou des pensées de manière contrôlée.
De plus, je crois que cela peut justement encourager les élèves à communiquer, à pratiquer l’écriture et à s’exercer dans la formulation et la structuration de leur message. En plus d’être utilisé par les élèves pour s’exprimer, Twitter pourrait être utiliser par l’enseignant pour rendre la dynamique de sa classe plus interactive et aller chercher un intérêt et une motivation chez les élèves.
Je te suggère d’aller visiter ce lien pour avoir des idées sur l’utilisation de Twitter en classe : http://www.teachhub.com/50-ways-use-twitter-classroom
Bonjour Odile!
RépondreSupprimerJ’ai trouvé ton billet de blogue particulièrement intéressant. Mon utilisation des réseaux sociaux est assez minimale. J’ai seulement un compte Facebook sur lequel je ne publie jamais rien. Je sais toutefois que les réseaux sociaux présentent des avantages pédagogiques intéressants pour les jeunes, mais concrètement, je ne savais pas quels étaient ces avantages. Ton billet m’a fait prendre conscience de la pertinence d’utiliser des réseaux sociaux, comme Twitter, en contexte scolaire. Il m’a également permis de comprendre pourquoi cette utilisation pédagogique peut être riche pour les élèves. Tu as piqué ma curiosité. J’ai donc effectué une petite recherche pour en savoir davantage à ce sujet.
Je crois effectivement que l’utilisation de Twitter en contexte scolaire peut être une source de motivation importante pour les élèves. Cette plateforme leur permet d’être en interaction les uns avec les autres, elle permet donc des échanges enrichissants entre eux. Ils peuvent interagir par rapport à des informations vues en classe ou à des activités vécues en contexte scolaire (Deschamps, s.d.). L’enseignant peut également interagir avec ses élèves sur cette plateforme, leur partager des informations supplémentaires et enrichir leurs apprentissages. Les élèves ont donc l’opportunité de réaliser des apprentissages riches, rapidement, et de manière stimulante. De plus, tu as bien raison, il peut être très valorisant pour les élèves de voir leurs publications «retweetées». Les jeunes peuvent constater que ce qu’ils expriment intéresse également les autres. En plus d’être interactive, cette tâche d’écriture est concise, compte tenu de la limite de cent-quarante (140) caractères, il y a donc moins de risque que les élèves se découragent (Deschamps, s.d.). Pour ceux qui n’aiment pas écrire, cela peut donc les réconcilier avec l’écrit et augmenter leur intérêt en ce sens.
Grâce à l’utilisation de Twitter en classe, l’élève participe réellement à son processus d’apprentissage, il est un apprenant actif. Par conséquent, le recours à cette plateforme à des fins pédagogiques va de pair avec le paradigme de l’apprentissage.
Pour utiliser Twitter en classe, il est cependant nécessaire, en tant qu’enseignant, de bien encadrer ses élèves sur cette plateforme. Il est préférable de créer un compte et un «hashtag» spécifique destiné à la classe. De cette façon, les échanges entre les élèves et l’enseignant seront clairement identifiés et organisés et les publications seront spécifiquement dédiées aux fins pédagogiques et à la classe (10 conseils pour bien utiliser Twitter en classe, 2012).
Bref, merci pour ce billet très intéressant qui m’a permis de découvrir la pertinence pédagogique des réseaux sociaux, et plus particulièrement Twitter, pour l’apprentissage des élèves.
Références :
Deschamps, S. (s.d.). Vous connaissez Twitter? Repéré à http://www2.cslaval.qc.ca/trousseapo/Utilisation-de-Twitter-dans-un
10 conseils pour bien utiliser Twitter en classe. (2012, 23 décembre). Repéré à http://outilstice.com/2012/12/10-conseils-pour-bien-utiliser-twitter-en-classe/